30 décembre 2021

Au premier jour de l’an neuf

 


Dans la panoplie des vœux nous n’avons que l’embarras du choix. Sont à notre disposition :
-    Les optimistes qui envisagent « la réalisation de tous vos projets ».
-    Les sentimentaux qui précisent « vos souhaits les plus chers ».
-    Les généreux qui s’étendent à « tous les vôtres et à ceux que vous aimez ».
-    Les grincheux, murmurés avec désinvolture sachant qu’ils ne changeront rien au cours des choses.
-    Les pessimistes qui vous « évitent au moins les malheurs ».
-    Les hypocrites qui en rajoutent à la liste et précisent qu’ils sont « sincères ».
-    Les prudents qui se contentent de la formule raccourcie : « tous mes vœux », sans précision.
-    Les inconsistants qui s’évanouiront à peine prononcés.
-    Les avares qui jouent sur le minimum garanti : « meilleurs vœux »
-    Les antiviraux qui espèrent une « bonne santé ».
-    Les religieux qui ajoutent « sainte » à « bonne année ».

Bref, tous ces souhaits supposent :
-    une foi sans défaillance en l’efficacité du rite malgré tous les démentis accumulés au fil de l’histoire,
-    une espérance inébranlable qui défie la morsure du temps qui passe,
-    une charité sans mesure au profit du bien de tous.
Cette antique coutume, qui refleurit chaque premier jour de l’an, serait-t-elle le dernier rite chrétien qui fasse encore l’unanimité dans ce vieux monde qui adopta le calendrier Julien?
 
Vous avez choisi ci-dessus la catégorie qui vous semble convenir. Les plus simples et les plus discrets manquent à l’appel. Alors, que cette année soit, malgré tout, féconde pour vous et pour autrui !!!  


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"L'âne se jette à l'eau" aux éditions Médiaspaul.