Dans la panoplie des vœux nous n’avons que l’embarras du choix. Sont à notre disposition :
- Les optimistes qui envisagent « la réalisation de tous vos projets ».
- Les sentimentaux qui précisent « vos souhaits les plus chers ».
- Les généreux qui s’étendent à « tous les vôtres et à ceux que vous aimez ».
- Les grincheux, murmurés avec désinvolture sachant qu’ils ne changeront rien au cours des choses.
- Les pessimistes qui vous « évitent au moins les malheurs ».
- Les hypocrites qui en rajoutent à la liste et précisent qu’ils sont « sincères ».
- Les prudents qui se contentent de la formule raccourcie : « tous mes vœux », sans précision.
- Les inconsistants qui s’évanouiront à peine prononcés.
- Les avares qui jouent sur le minimum garanti : « meilleurs vœux »
- Les antiviraux qui espèrent une « bonne santé ».
- Les religieux qui ajoutent « sainte » à « bonne année ».
Bref, tous ces souhaits supposent :
- une foi sans défaillance en l’efficacité du rite malgré tous les démentis accumulés au fil de l’histoire,
- une espérance inébranlable qui défie la morsure du temps qui passe,
- une charité sans mesure au profit du bien de tous.
Cette antique coutume, qui refleurit chaque premier jour de l’an, serait-t-elle le dernier rite chrétien qui fasse encore l’unanimité dans ce vieux monde qui adopta le calendrier Julien?
Vous avez choisi ci-dessus la catégorie qui vous semble convenir. Les plus simples et les plus discrets manquent à l’appel. Alors, que cette année soit, malgré tout, féconde pour vous et pour autrui !!!
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