Vers Pâques…Mourir et renaître.
Quand tes performances
physiques faiblissent,
Quand tes facilités
intellectuelles diminuent,
Quand le temps de
récupération s’allonge,
Tu prends de l’âge et tu le
sens.
Les « tu ne changes
pas » de tes amis ne font que les rassurer sur leur sort,
Mais à bien les regarder, tu
t’inquiètes pour le tien.
Quand dans l’euphorie d’un
bon repas, tu fais encore des projets
Qui n’éveillent chez tes
successeurs qu’un sourire sans suite;
Quand ces projets, à la
réflexion, relèvent du rêve
Et s’effritent sur tes
capacités réelles,
Tu vieillis et tu le sais,
mais tu peux encore rêver…
Quand on te fait comprendre
que l’on n’a plus besoin de toi,
Quand on ne sollicite plus
ton avis,
Quand ton inutilité te rend
transparent aux yeux de ton entourage,
Ou que le mal broie ta chair
et brise ton esprit,
Tu commences à mourir, tu le
vois et tu ne peux plus rêver.
Te reste, alors, à revisiter
ton monde à toi,
A entrebâiller les portes du
ciel,
A prier pour qu’elles
s’ouvrent plus grand;
Tu nais à nouveau, tu le
crois et tu espères…
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