Une voix, une plume, des gestes :
Le prophète, le docteur, le pasteur.
Jean Paul II, l’homme aux semelles de vent avait donné une voix à l’Eglise.
Et quelle voix ! Elle a retenti jusqu’au bout de la terre !
Et le prophète a crié son espérance jusqu’au bout de la souffrance.
Benoît XVI, l’homme aux petits pas a pris la plume.
Il l’a trempée dans la Foi et dans la raison et nous a laissé des textes au goût de pain béni.
Et le Pape-docteur s’en est allé sans bruit.
Il avait tout dit et certainement beaucoup appris.
François est venu. Il a posé les gestes du pasteur.
Il a le regard attentif, l’humilité du simple ; il est familier du silence.
Il lui faudra beaucoup marcher comme tous les bergers, en tête mais aussi à l’arrière et sur les flancs du troupeau.
Il avait oublié la crosse dorée adaptée aux allées droites et balisées.
Je suis prêt à lui donner mon bâton de buis taillé au pays des brebis. Il est plus utile dans les sentiers escarpés…
Je suis prêt à lui donner mon bâton de buis taillé au pays des brebis. Il est plus utile dans les sentiers escarpés…
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