09 décembre 2007

Gaston Berger.
« Au stade où nous sommes, il nous faut des inventeurs, soit pour la recherche fondamentale, soit pour le transfert des vérités scientifiques en règles techniques, soit pour la création administrative ou sociale. Ce sont des inventeurs que l’enseignement doit promouvoir. ..De ce qui précède deux conséquences peuvent être tirées :l’une est que l’instruction qui donne des connaissances doit céder le pas devant l’éducation qui forme des hommes ; l’autre est que l’éducation doit être permanente ».(1)
A l’occasion de la mort de Maurice Béjart, je me suis souvenu qu’il était le fils d’un industriel devenu philosophe : Gaston Berger, que l'on appelait le père de la prospective. En 1970, alors que je préparais ma maîtrise, ses idées, développées dans les années 60, m’avaient passionné. Presque 50 ans après, elles n’ont pas perdu une ride.
Gaston Berger est oublié…Que restera-t-il de Maurice Béjart dans cinquante ans ? La prospective a des limites !

(1)G. Berger « L’homme moderne et son éducation Paris PUF 1962 »
"L'âne se jette à l'eau" aux éditions Médiaspaul.