21 février 2006

Liberté chérie

Je reviens encore sur la question des caricatures. Pour employer la langue de bois actuelle la liste des victimes « collatérales » de cette histoire s’allonge de plus en plus et ce triste bilan ne remet pas en question ceux qui s’en tiennent au dogme de la liberté d’expression quoiqu’il en coûte…
Admettons qu’ils rencontrent sur leur chemin quelqu’un qui pour diverses raisons ne peut exprimer son opinion ni par les arguments longuement réfléchis, ni par le dessin, ni par un langage châtié mais uniquement par ses poings ou ses armes. Au nom de la liberté d’expression laisseront-ils cet individu s’exprimer longtemps de la sorte ?
Les fanatiques de la liberté d’expression ne font-ils pas le lit de tous ceux qui estiment n’avoir pas d’autre recours que la violence pour s’exprimer. Ils devraient se souvenir que les mots ou les dessins lancés au grand vent de la « tolérance » peuvent aussi tuer….

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très juste.
Merci.

"L'âne se jette à l'eau" aux éditions Médiaspaul.