07 août 2006

Pauvre Liban.
Une fois encore le Liban est pris comme otage dans la guerre sans merci que se livrent ses voisins. On ne lui pardonnera jamais ses deux péchés d’origine. L’un consiste à être l’ami de la France et de la représenter dans un Proche Orient qui échappe à l’hégémonie américaine. L’autre tare à supporter est d’abriter une forte communauté de chrétiens dans une région majoritairement musulmane. Pierre Claverie l’évêque d’Oran, assassiné il y a dix ans, avait bien raison de mettre en garde les démocraties occidentales contre la tentation du communautarisme, en prenant l’exemple du destin tragique du Liban.
Ceux et celles qui veulent se remémorer l’histoire complexe des relations entre les Israéliens et les Palestiniens depuis 1948, pourront en suivre les méandres au travers du récit émouvant que fait Elias Chacour prêtre, arabe et citoyen israélien, de sa propre vie. Cet ouvrage édité pour la première fois en américain en 1984 a été réédité aux éditions de l’Emmanuel en 2003. Cet infatigable artisan de la paix a su faire fleurir au sein d’interminables conflits de beaux bouquets d’espérance. « Heureux les artisans de Paix ! »

4 commentaires:

Anonyme a dit…

lu

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Anonyme a dit…

Lu

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"L'âne se jette à l'eau" aux éditions Médiaspaul.