17 janvier 2006

L’Etoile



La télévision nous a gratifié d’un procès émouvant de Galilée, savant et homme de Dieu, au moment où les chrétiens s’apprêtaient à fêter l’Epiphanie. Bien entendu l’Eglise de l’époque n’apparaît pas sous son meilleur jour. On peut regretter l’incapacité des inquisiteurs à établir un dialogue, quatre siècles après les évènements. Cependant, heureuse époque où tant d’hommes d’Eglise s’intéressaient aux étoiles et aux sciences !!
Depuis les mages de Babylone et de Perse, jusqu’aux visiteurs d’Hérode, les religions se sont toujours passionnées pour les astres. Ils nous donnaient ce que les hommes n’ont jamais pu posséder et ce qu’ils n’ont toujours pas : le temps et la direction ou le sens.
L’étoile de l’Epiphanie s’est arrêtée sur Bethléem. Normal ! Elle connaissait le chemin, puisque c’était le lieu de naissance du grand roi David, cet « astre issu de Jacob » (Nb2417) annoncé par le prophète païen Balaam. Or il y aura, ici, à Bethléem, dans cette crèche, « plus que le temple » de David et de Salomon!
Notre époque a voulu vider le ciel de toute divinité et n’a pas pour autant établi le bonheur sur la terre. Alors les astrologues et voyants pullulent ! Leur chiffre d’affaire, il y a deux ans, équivalait à celui de la recherche en France !
Il est temps de nous passionner de nouveau pour les étoiles et surtout pour celle qui stationne au-dessus de nous depuis notre baptême. Ce jour là « les cieux se sont ouverts et une voix s’est faite entendre » : tu es mon Fils bien aimé. Cela devrait suffire à notre bonheur !


Le 10 01 06

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bien ce que je pensais.
Mais c'est mieux dit.
L'astronomie mène à tout...

"L'âne se jette à l'eau" aux éditions Médiaspaul.